Le ventre est désigné dans la médecine chinoise comme le second cerveau de notre corps. Les Taoïstes considèrent qu’il est le siège de nos émotions. Le Chi Nei Tsang, dérivé du Qi Qong, est une technique de massage du ventre qui vise à libérer les énergies négatives concentrées dans l’abdomen et à harmoniser ses émotions.
J'ai l’estomac noué » ; « J’en ai eu le souffle coupé » ; « Je me fais de la bile », « j’ai la boule au ventre » mais aussi « J’ai des papillons dans le ventre »… Ces expressions n’ont rien d’anodines. Les émotions, positives comme négatives, trouvent leurs sources dans l’abdomen, et ont une influence évidente sur notre état physique. Le Chi Nei Tsang (littéralement Chi ou Qi, énergie et Nei Tsang ou Nei Zang, organes) est un massage qui s’appuie sur les cinq systèmes majeurs du corps : vasculaire, lymphatique, nerveux, musculaire et énergétique.
Digérer les émotions.- Le corps physique a besoin non seulement de l'air et de la nourriture pour sa subsistance, mais il se nourrit également d'impressions, de sentiments, d'émotions, de représentations, d'idées... De fait, toutes représentations et toutes émotions (telles que la colère, l'inquiétude, la peur, l'angoisse...) non digérées seront entretenue dans notre système digestif sous forme de tensions et de conflits intérieurs et qui vont à la longue altérer les fonctions physiques et spirituelles. La pratique du Chi Nei Tsang permet dès lors d'entrer en contact avec les émotions enfouies, dissimulées voire niées et qui, une fois reconnues et comprises, donne à l'homme des ressources pour opérer des changements, des ajustements nécessaires tant sur le plan physique, mental, émotionnel que spirituel.
Le fonctionnement du ventre : Pas moins de 100 millions de neurones logent dans le ventre, mais aussi des neurotransmetteurs, (comme la dopamine, la sérotonine, la mélatonine, etc), des cellules du système immunitaire, et autres agents psychoactif et endogènes. Véritable miroir de notre cerveau "d'en haut", le ventre concentre tous les éléments chimiques, naturels, utiles à notre bonheur. Le Chi nei tsang peut amener à dissoudre des blocages, défaire des nœuds et enchevêtrements congestifs (bien réels), éliminer les crispations parfois très anciennes, réduire de beaucoup le fardeau adipeux, détendre intégralement et permettre à l'énergie de couler à nouveau librement, vitalisant tout l'abdomen et, au-delà, l'ensemble de l'organisme.
Ces techniques peuvent en outre atténuer ou faire d'emblée disparaître les émotions négatives faisant renaître une joie de vivre, longtemps ternie. Le massage peut avoir lieu à différents endroits : l'abdomen, le thorax, le diaphragme, les zones latérales du ventre (zones dorsolombaire et rénale). Votre ventre réagira aux différents stimuli, se raidira, se laissera faire, se gonflera, pour au final, se libérer totalement dans une sensation de profond soulagement.
LE MASSAGE DU VENTRE
Des études sérieuses démontrent l'étroite liaison entre notre cerveau et notre abdomen, à tel point que l'on peut qualifier ce dernier de « second cerveau » (ou cerveau entérique). Le Chi-Nei-Tsang, technique de massage chinoise, vise rien de moins, que de rétablir bien-être et joie de vivre, en détendant notre ventre, qui est mémoire de toutes nos émotions.
Le Chi-Nei-Tsang (CNT) ou massage régénérateur des organes internes, issu de la plus ancienne tradition chinoise, a été proposé depuis peu en Occident par Mantak Chia (1) et ses disciples. II est avant tout un moyen extrêmement efficace pour dissoudre des énergies négatives accumulées dans les principaux organes du corps au fil des ans, lesquelles se manifestent à terme sous la forme d'innombrables pathologies somatiques, ou de perturbations d'ordre psychique ou émotionnel, non moins nombreuses.
TARIF...
Le tube digestif, une fenêtre ouverte sur le cerveau (7 octobre 2015)
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LE MASSAGE DU VENTRE
Des études sérieuses démontrent l'étroite liaison entre notre cerveau et notre abdomen, à tel point que l'on peut qualifier ce dernier de « second cerveau » (ou cerveau entérique). Le Chi-Nei-Tsang, technique de massage chinoise, vise rien de moins, que de rétablir bien-être et joie de vivre, en détendant notre ventre, qui est mémoire de toutes nos émotions.
Le Chi-Nei-Tsang (CNT) ou massage régénérateur des organes internes, issu de la plus ancienne tradition chinoise, a été proposé depuis peu en Occident par Mantak Chia (1) et ses disciples. II est avant tout un moyen extrêmement efficace pour dissoudre des énergies négatives accumulées dans les principaux organes du corps au fil des ans, lesquelles se manifestent à terme sous la forme d'innombrables pathologies somatiques, ou de perturbations d'ordre psychique ou émotionnel, non moins nombreuses.
Des émotions négatives telles que la peur, la colère, l'anxiété, la tristesse ou le découragement (si elles sont trop fréquentes ou deviennent chroniques) engendrent des obstructions énergétiques très dommageables pour la santé. Le même préjudice peut être provoqué par des causes matérielles comme les interventions chirurgicales, des accidents physiques, la prise de drogue ou de certains médicaments, le stress dû à une surcharge permanente de travail, un choc affectif soudain ou brutal, une alimentation médiocre, ou bien se tenir habituellement dans une mauvaise posture.
Intégré dans une hygiène de vie globale quotidienne, le CNT soulage, assouplit, détend, libère toutes sortes de tensions et de toxines et « remet à neuf » au sens large du terme, neutralisant en tout ou partie ces agents délétères, et constituant ainsi une magnifique thérapie de contact, à la fois préventive et curative, à pratiquer sur soi-même ou sur autrui.
A la différence du shiatsu, venu jusqu'à nous du Japon, qui agit sur les organes majeurs par acupression digitale sur le parcours des grands méridiens corporels (2), le CNT oeuvre en prise directe sur chaque organe, ou plus exactement sur chacune des cinq grandes unités organo-énergétiques doubles de la médecine chinoise : poumons / gros intestin (archétype « métal »), reins / vessie (archétype « eau »), foie / vésicule biliaire (archétype « bois »), coeur / intestin grêle (archétype « feu ») et le couple rate pancréas / estomac (archétype «terre ») (3).
En pratique il interviendra par zones du corps : abdomen, diaphragme, thorax, aine, zones latérales du ventre, zone dorsolombaire ou rénale du dos. La première se révèle être la plus importante, celle qui de tous temps fit l'extrême popularité du CNT dans son pays d'origine, et hissa ce massage au rang de technique maîtresse de santé, là comme ailleurs.
Quelle incomparable source de mieux-être, de décrispation, d'apaisement, de relaxation bienfaisante (quand ce n'est pas de libération émotionnelle parfois soudaine, voire poignante, accompagnée ou non de larmes), qu'une séance bien conduite de Chi-Nei-Tsang sur un ventre, qui se dévoile au toucher, gonflé, convulsif, raidi, douloureux ! Ici (peut-être même plus qu'ailleurs) le massage doit se muer en geste de tendresse et d'amour pour tenir toutes ses promesses.
Les agents perturbateurs cités plus haut (qu'ils se soient déjà manifestés comme pathologies confirmées ou pas encore) se matérialisent toujours sur (et dans !) le ventre, et pourront être identifiés aisément sous la forme d'irrégularités sous-cutanées variées, d'enchevêtrements et même de véritables « noeuds » de nerfs, vaisseaux sanguins, ou ganglions lymphatiques, plus ou moins durcis, sans parler des amas irréguliers de cellulite, et des plis de lard à hauteur de la sangle abdominale, ou plus bas, qui trahissent (entre autres facteurs) une vie trop sédentaire, et en manque d'exercice, une alimentation trop riche et abondante, une absence souvent absolue de tonicité musculaire. Tôt ou tard viendront s'inscrire et cristalliser sur l'abdomen, (notre grande zone molle et vulnérable, intime et donc protégée, d'ordinaire occultée), les contradictions, tensions et conflits de toute nature que nous cumulons au fil de notre vie... Nulle part, en vérité, plus clairement et nettement qu'ici.
De nombreux bienfaits
Les techniques que le CNT met en œuvre, peuvent dissoudre ces blocages, défaire ces nœuds et enchevêtrements congestifs (bien réels), éliminer ces crispations parfois très anciennes, réduire de beaucoup le fardeau adipeux, détendre intégralement et permettre à l'énergie de couler à nouveau librement, vitalisant tout l'abdomen et, au-delà, l'ensemble de l'organisme. Elles peuvent en outre atténuer ou faire d'emblée disparaître les émotions négatives, l'anxiété, l'angoisse et les états dépressifs, faisant renaître une joie de vivre, longtemps ternie, qui ira souvent de pair avec des résultats physiologiques spectaculaires : disparition de troubles fonctionnels et neurovégétatifs localisés tels que la constipation, la diarrhée, les colopathies spasmodiques et ulcéreuses, les gastralgies, les crampes abdominales et les points douloureux sur tous les plexus de la face antérieure.
Mais au-delà du ventre, ce massage agit aussi (et c'est remarquable) en améliorant les systèmes cardio-vasculaire et pulmonaire dans leur ensemble ainsi que les fonctionnalités sexuelles, en régularisant efficacement la tension artérielle et le poids corporel, en réduisant ou faisant disparaître des souffrances articulaires, l'insomnie, la fatigue chronique, certaines allergies et des migraines tenaces, les rhumatismes, des douleurs musculaires et des névralgies diverses à l'autre bout du corps, le diabète et jusqu'au « mauvais » cholestérol, sans parler des excellents résultats obtenus sur les maux de dos tels que sciatiques et lombalgies, même chroniques, et des raideurs et douleurs de la nuque et du cou.
Une découverte scientifique
Comment de tels résultats sont-ils possibles ? Comment un ensemble de techniques de massage, précises et délicates, certes, mais au demeurant accessibles à tous, peuvent ainsi ouvrir la voie à une régénération intégrale et soigner, voire aider à guérir, le corps et l'esprit ?
Même s'il doit être complété, naturellement, par diverses mesures judicieuses d'accompagnement, le Chi-Nei-Tsang (et d'autres approches de contact analogues) affichent une efficacité étonnante sur ces deux registres. Nous avons la clé pour la réponse dans une découverte scientifique récente, extraordinaire : nos intestins constituent un deuxième cerveau, très similaire à celui logé dans la tête.
Les Anciens, taoïstes et indiens (des Indes, d'Amérique ou d'ailleurs) le savaient, eux pour qui le ventre était les « racines de la vie », le siège de l'âme, et qui comparaient la structure du cerveau à celle, en particulier, de l'intestin grêle, l'un comme l'autre doté de circonvolutions étonnement ressemblantes. Mais le parallèle morphologique se double par ailleurs d'un incroyable faisceau de similitudes : ce véritable deuxième cerveau inséré au sein de notre corps, appelé le système nerveux entérique, est situé dans une gaine tissulaire revêtant l'œsophage, l'estomac et surtout l'intestin grêle et le côlon. Parfaite unité fonctionnelle intégrée, il est composé de neurones, de protéines et de neurotransmetteurs qui renvoient en tous points au cerveau « d'en haut » et interagissent de façon tout à fait autonome ; capable d'apprendre, se souvenir, et engendrer émotions et sentiments.
Ce second cerveau « d'en bas », affirme le Pr Michael Gershon, de l'Université Columbia de New York, et qui l'étudie depuis trois décennies, joue un rôle crucial dans les misères et le bonheur des hommes... Ce faisant, ce chercheur consacre scientifiquement, comme d'autres l'ont fait avant lui dans des domaines différents, le lien indissoluble qui existe entre le corps et l'esprit, le soma et la psyché. La neuro-gastroentérologie était née...
Le système nerveux entérique se reflète en miroir dans le système nerveux central, et vice-versa, et les deux communiquent constamment par le biais du nerf dit vague, mais sans perdre leur indépendance. Presque toutes les substances qui déterminent le fonctionnement du cerveau encéphalique se retrouvent dans le ventre : des neurotransmetteurs majeurs comme la dopamine, la norépinéphrine, la mélatonine, l'acétylcholine, l'oxyde nitirique et -notamment-la sérotonine sont là (au total, une vingtaine). Deux douzaines de petites protéines cérébrales, les neuropeptides, y sont logées, comme le sont les principales cellules du système immunitaire, engendrées sur place en très grande quantité (70 à 80 % du total de l'organisme !). Plus stupéfiant encore : une catégorie très importante de substances opiacées endogènes, les enképhalines, résident ou prennent naissance dans la zone abdominale, tout comme les benzodiazépines, puissantes drogues psycho actives qui soulagent l'anxiété et l'angoisse et sont le principe actif essentiel du Valium bien connu. Jusqu'à assez récemment, on estimait que les intestins étaient un tube « branché » sur le cerveau, (plutôt neutre et docile), qu'il agissait sur commande. Erreur ! Personne, jusqu'aux travaux de Gershon et du Dr David Wingate, de l'Université de Londres, n'avait pris la peine de compter les neurones du ventre : ils sont cent millions, davantage que dans la mœlle épinière ! Or, le nerf vague ne relie ce cerveau entérique à celui de la tête que par un faisceau d'environ 2 000 neurones... Les autres, tous les autres, se consacrent à des tâches spécifiques et autonomes ne dépendant pas directement du cerveau supérieur !
Peu à peu, ce nouvel éclairage anatomophysiologique permet de mieux comprendre pourquoi les gens agissent, réagissent et ressentent comme ils le font ; pourquoi des antidépresseurs comme le dangereux Prozac - pourtant si répandu - tendent à bouleverser et à dégrader d'une façon ou d'une autre la fonction intestinale, car ils « confisquent » la sérotonine, « arbitre secret de nos états d'âme », selon la très heureuse formule de Pierre Pallardy (4) - et la mettent à la disposition du système nerveux central, artificiellement, au détriment de système entérique. C'est jouer avec le feu...
Nous avons dans le ventre, pour peu que nous le laissions bien fonctionner, toute la pharmacopée biochimique nécessaire à notre détente, à notre joie de vivre et à notre épanouissement... ne vaut-il pas mieux le masser amoureusement, pour l'assainir, le tonifier et le stimuler, que l'empoisonner à petit feu avec des drogues ?
Toute altération d'un système nerveux se répercute immanquablement sur l'autre ; cette correspondance semble même particulièrement frappante dans le cas des maladies auto-immunes, telles que les colites ulcéreuses, la maladie de John ou la redoutable maladie d'Alzheimer. Les victimes de cette dernière, par exemple, ainsi que celles atteintes de Parkinson, souffrent de constipation. Leurs nerfs entériques sont aussi malades que ceux de leur premier cerveau, et des plaques amyloïdes véritable signature de l'Alzheimer et d'autres encéphalopathies (que l'on appellera à l'avenir entéro-encéphalopathies ?)- apparaissent en même temps dans la tête et dans les intestins !
L'une des conditions cruciales de la santé est, vraiment, le fonctionnement coordonné et harmonieux, la coopération constante des deux cerveaux de l'être humain. Le second cerveau, abdominal, est (ne l'oublions pas) le gardien principal de notre immunité, fonction primordiale de survie et de longévité. Si le pacte est rompu, nous avertit le Pr Gershon, « il y aura chaos dans notre ventre (et ailleurs dans notre corps) et misère dans notre tête... ».
Les TARIFS...